À l’occasion de la Journée internationale des femmes, WIEGO examine les fondations posées par les dirigeantes des organisations de travailleuse·eur·s pendant la pandémie pour une approche ascendante de la reprise économique. En construisant une réponse à la crise fondée sur des stratégies d’entraide, de solidarité et de plaidoyer, elles nous montrent que l’action publique doit s’appuyer sur des expériences de terrain, y compris celles des femmes. Les gouvernements doivent se coordonner et coopérer avec les organisations de travailleuse·eur·s pour renforcer les filets de sécurité et protéger les moyens de subsistance des travailleuse·eur·s et des femmes.
Il est urgent d’adopter une approche inclusive de la reprise qui tienne compte de la dimension de genre car, sans cela, les inégalités de genre s’aggraveront et la représentation disproportionnée des femmes parmi les personnes démunies augmentera. La pandémie de la COVID-19, comme la récession mondiale de 2008 avant, nous rappelle que les crises représentent des chances à saisir afin de proposer d’autres visions sociopolitiques et économiques pour l’avenir. Alors que nous entrons dans une décennie de chocs climatiques, il est d’autant plus important d’examiner le travail de ces organisations et leur rôle dans la protection des moyens de subsistance de leurs membres.
Voici leurs histoires :
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Ces récits se basent sur des entretiens menés avec des travailleuse·eur·s pour la phase 2 de l’Étude sur la crise de la COVID-19 et l’économie informelle de WIEGO, qui a eu lieu à la mi-2021. Pour en savoir plus sur le redressement des travailleuse·eur·s du fait de la COVID-19 dans les 12 villes étudiées, cliquez ici. Un résumé complet des résultats de l’étude est disponible ici.