Toujours d’actualité, ce projet consiste à dresser la carte des systèmes de protection sociale lorsqu’ils interagissent avec les travailleuse·eur·s de l’informel partout dans le monde. L’objectif consiste à construire une base de connaissances, sous la forme d’un dépositaire en ligne, permettant de partager ces informations, d’effectuer des analyses et de concevoir des politiques.
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Un système de protection sociale englobe plusieurs acteurs, processus, plateformes et institutions qui collaborent pour assurer la capacité de couverture, l’adéquation, l’exhaustivité, la durabilité et la bonne gouvernance du système. Pour provoquer un changement systémique, il est essentiel de renforcer chaque partie du système et de bien comprendre les relations entre ces parties.
Pour mieux intégrer les travailleuse·eur·s de l’informel dans la protection sociale, nous examinons les composantes de base des systèmes, identifiant à la fois les défis et les bonnes pratiques de leur fonctionnement. Comprendre les expériences vécues par ces travailleuse·eur·s, alors qu’elles·ils se frayent un chemin à travers les systèmes en place, est indispensable si l’on veut provoquer des réformes concrètes et inclusives dignes de ce nom. Tel est le centre d’attention de notre travail.
Dans le cadre de notre cartographie, nous élaborons des résumés bibliographiques accessibles portant sur chacune des principales composantes de base de la protection sociale à l’échelle mondiale, en mettant toujours l’accent sur l’inclusion des travailleuse·eur·s de l’informel. Ces résumés, disponibles en anglais, français et espagnol, offrent une évaluation critique des défis et des succès. Pour chaque composante, nous produisons au moins trois épisodes de podcast qui mettent en avant les expériences sur le terrain face aux systèmes de protection sociale. Ces podcasts proposent des entretiens avec les organisations de base et de soutien, ainsi qu’avec d’autres allié·e·s.
Pour la première composante de notre cartographie des systèmes, nous nous penchons sur le financement des régimes de protection sociale. Ce sujet s’avère particulièrement complexe pour les travailleuse·eur·s de l’informel puisque, pour la plupart, il n’y a pas d’employeur avec qui partager les charges des soins de santé, des pensions et de la garde d’enfants.
Pour cette composante, nous avons produit quatre épisodes de podcast (plus un épisode bonus en espagnol) et une note d’information, ainsi qu’une analyse bibliographique sur le sujet. Nous commençons par une discussion générale sur les innovations en matière de financement (épisode 35), suivie d’une discussion de l’expérience de l’État du Rajasthan, en Inde, quant au financement de la protection sociale des travailleuse·eur·s de l’économie des plateformes numériques. Nous terminons en analysant des moyens alternatifs pour financer la protection sociale des récupératrice·eur·s de matériaux en Inde et en Argentine.
L’enregistrement des travailleuse·eur·s dans les institutions de protection sociale constitue le sujet de la deuxième composante. La technologie numérique facilite-t-elle l’intégration des travailleuse·eur·s de l’informel dans les régimes de protection sociale ou crée-t-elle de nouveaux obstacles ?
Pour cette composante de base, nous avons produit trois épisodes de podcast et une note d’information, ainsi qu’une analyse bibliographique sur le sujet. Les podcasts débutent par un aperçu régional des défis à l’enregistrement des travailleuses domestiques en Amérique latine. Les deuxième et troisième épisodes explorent les processus d’enregistrement et de numérisation au Cambodge et en Afrique du Sud respectivement.