WIEGO et ses partenaires ont travaillé proche des travailleuse·eur·s de l’économie informelle pour mener une étude en 12 villes : la crise de la COVID-19 et l’économie informelle. Les voix de ces travailleuse·eur·s nous aident à décortiquer les contraintes et les injustices dévoilées par la COVID-19, ainsi que les possibilités de transformation au sein de notre système économique.
Cette étude, effectuée en deux phases, vise à saisir les changements au long des différentes étapes de la crise pendant le deuxième et troisième trimestre de 2020, et la manière dont les travailleuse·eur·s de l’informel s’adaptent au contexte pendant le premier trimestre de 2021. Ce travail crée une plateforme pour que les expériences et la voix de ces travailleuse·eur·s soient en tête des priorités politiques, pour que les décideuse·eur·s de politiques voient, entendent et ressentent ce qui ne va pas à la base de la pyramide économique – et ce que nous pourrions commencer à bien faire –. Cette étude est financée par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI).
Villes à l’étude :
1- Accra (Ghana)
2- Ahmedabad (Inde)
3- Bangkok (Thaïlande)
4- Dakar (Sénégal)
5- Dar es Salaam (Tanzanie) *
6- Delhi (Inde)
7- Durban (Afrique du Sud)
8- Lima (Pérou)
9- Ville de Mexico (Mexique)
10- Pleven (Bulgarie)
11- New York (États-Unis)
12- Tiruppur (Inde)
* Les données de Dar es Salaam ne sont pas comprises dans les résultats globaux, cependant, les données de Dar au niveau de la ville sont disponibles dans la fiche d'information de cette ville.
Les conclusions de l'étude :
Demandes et revindications des organisations des travailleuse·eur·s de l’informel
Les organisations des travailleuse·eur·s de l’informel qui ont participé à cette étude demandent une aide continue, une reprise inclusive et des réformes à plus long terme pour les travailleuse·eur·s de l’informel à l'avenir. Ces demandes, accompagnées d'exemples concrets, ont été classées dans un cadre commun. Ce « Résumé des demandes et revendications » a été conçu pour soutenir ces organisations des travailleuse·eur·s de l’informel et d'autres dans leurs luttes en cours –leur plaidoyer et leurs négociations– pour une reprise complète et juste et pour un « meilleur accord » à l'avenir pour les travailleuse·eur·s de l’informel.
Demandes médiatiques :
Général : media@wiego.org
Contact (anglais): Nicole Pryor, nicole.pryor@wiego.org ou +64 27 239 2575 (NZT)
Contact (espagnol): Graciela Mora, graciela.mora@wiego.org ou +506 8358 5592 (UTC/GMT -6 heures)
Partenaires et organisations ayant collaboré à l'étudeAsiye eTafuleni; Asociación La Parada; Bokk Diom; CETRAFOR - Central Única de Autoempleados de La Victoria, Rumbo a la Formalización; CONFIAR - Confederación de Instituciones de Ambulantes y Afines de la Región Lima y Callao; Conservation, Hotels, Domestic, Social Services and Consultancy Workers Union (CHODAWU); Delhi Roundtable of Waste Pickers (DRT); Federation of Informal Workers Thailand; FENAREP - Federación Nacional de Recicladores del Perú; FENVENDRELP - Federación Nacional de Vendedores de Diarios, Revistas y Loterías del Perú; Frente Nacional de Recicladores Ambientalistas del Perú; Greater Accra Markets Association (GAMA); HomeNet Thailand; Informal Hawkers and Vendors of Ghana (IHVAG); IPROFOTH - Instituto de Promoción y Formación de Trabajadoras del Hogar; Jan Pahal; Kayayei Youth Association; Kpone Landfill Waste Pickers Association; RENATTA - Red Nacional de Trabajadoras y Trabajadores Autoempleados; Self Employed Women’s Association (SEWA); SEWA Delhi; Sindicato Nacional de Trabajadores y Trabajadoras del Hogar (SINACTRAHO); SINTRAHOGARP - Sindicato de Trabajadoras del Hogar del Perú; SINTTRAHOL - Sindicato de Trabajadores y Trabajadoras del Hogar de Lima; Social Awareness and Voluntary Education (SAVE); Street Vendor Project; Sure We Can; The Bulgarian Trade Union of Self-Employed and Informal Workers (UNITY); Trabajadores Voluntarios y Desempleados de la Ciudad de México (TVDCM); Unión de Aseadores de Calzado de la Ciudad de México (UACCM). |