La COVID-19 et le travail informel dans 11 villes : les voies de la reprise face à la crise persistante – Résumé
Principaux résultats :
- Les revenus des travailleuse·eur·s de l’informel interrogé·e·s se situent toujours bien en dessous des niveaux pré-pandémiques. À la mi-2021, un·e travailleuse·eur typique ne gagnait que 64%2 ddes revenus de l’avant-COVID-19.
- La plupart des personnes interrogées n’ont pas entièrement retrouvé leur capacité de travail. En moyenne, le nombre de jours travaillés par semaine n’était que de 4 à la mi-2021, toujours nettement inférieur à celui de la période prépandémique, de 5,5.
- Les travailleuse·eur·s à domicile ont été particulièrement touché·e·s, notamment les travailleuse·eur·s sous-traitant·e·s. À la mi-2021, les revenus type de ce groupe ne représentaient que 2 % des niveaux prépandémiques, ce qui évoque au plus creux la dévastation d’un secteur où les femmes sont majoritaires.
- Les travailleuse·eur·s non salarié·e·s dépendant·e·s à domicile, qui dépendent de commandes payées à la pièce, ont été les plus durement touché·e·s dans ce groupe.
Pour une analyse approfondie des résultats de la Phase 2, vous pouvez consulter (disponible en anglais) La COVID-19 et le travail informel dans 11 villes : les voies de la reprise face à la crise persistante, Document de travail de WIEGO n° 43.
Aussi disponible : Le long COVID économique pour les travailleuse·eur·s de l'informel - Infographie
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